Te souviens-tu ma belle de ces jours paisibles
Allongés sous les feuilles en pluie de notre saule
Ta tête alors appuyée sur mes genoux apposés
Mon dos accoudé au tronc et le visage criblé
De faisceaux lumineux d’un beau soleil d’été
Qui perçait péniblement son épais feuillage
Nous refaisions le monde de tous ses visages
Le regard perdu sur la grande berge de l’étang
Tu riais si fort ce matin à m’en percer les tympans
A mes frasques déconvenues des gens de notre temps
Que Le bonheur se figeait dans les arcs tombants
Le chant des rouge-gorges dans notre arène fermée
A l’abri des grands empêcheurs de vivre et d’aimer
Nourrissait mon cœur du courage qui me manquait
Autrefois à une époque révolue qui ne m’avait oublié
De t’ouvrir les portes de mon jardin secret enfoui
D’un passé que j’avais tout au long de ma vie
Renié dans les tréfonds de ma mémoire ensevelie
Je n’oublierai jamais la brume de tes yeux flétris
Lorsqu’entre deux brises légères du souffle levant
Tu as quitté amère notre arbre le verbe cinglant
Mes aveux dans le sanctuaire de notre ombrelle
A Flagellé la magie de notre harmonie perpétuelle
Me pardonneras-tu un jour de t’avoir tant menti
Sur l’histoire d’un garçon qui a sans raisons trahi
La confiance d’une fille aimante et endolorie
Seul à écouter le silence acerbe de la mélancolie
Le saule a dans la compassion de mon infortune
Pleuré pour moi le début d’une nuit sans lune.
Allongés sous les feuilles en pluie de notre saule
Ta tête alors appuyée sur mes genoux apposés
Mon dos accoudé au tronc et le visage criblé
De faisceaux lumineux d’un beau soleil d’été
Qui perçait péniblement son épais feuillage
Nous refaisions le monde de tous ses visages
Le regard perdu sur la grande berge de l’étang
Tu riais si fort ce matin à m’en percer les tympans
A mes frasques déconvenues des gens de notre temps
Que Le bonheur se figeait dans les arcs tombants
Le chant des rouge-gorges dans notre arène fermée
A l’abri des grands empêcheurs de vivre et d’aimer
Nourrissait mon cœur du courage qui me manquait
Autrefois à une époque révolue qui ne m’avait oublié
De t’ouvrir les portes de mon jardin secret enfoui
D’un passé que j’avais tout au long de ma vie
Renié dans les tréfonds de ma mémoire ensevelie
Je n’oublierai jamais la brume de tes yeux flétris
Lorsqu’entre deux brises légères du souffle levant
Tu as quitté amère notre arbre le verbe cinglant
Mes aveux dans le sanctuaire de notre ombrelle
A Flagellé la magie de notre harmonie perpétuelle
Me pardonneras-tu un jour de t’avoir tant menti
Sur l’histoire d’un garçon qui a sans raisons trahi
La confiance d’une fille aimante et endolorie
Seul à écouter le silence acerbe de la mélancolie
Le saule a dans la compassion de mon infortune
Pleuré pour moi le début d’une nuit sans lune.
